Cambodge, voyager écoresponsable en soutenant les communautés locales.

Le Cambodge, très connu pour ses magnifiques et mystiques temples d’Angkor dévorés par la jungle, tend à mettre en avant le côté « éco-responsable » de la destination. Bien qu’il y ait encore beaucoup de travail, certains lieux ont vu le jour un peu partout dans le pays, avec un but commun : préserver la nature, les animaux, et redistribuer tous les bénéfices liés au tourisme directement à la population locale.

De manière générale, lors d’un voyage au Cambodge, il est préférable de séjourner dans des hôtels locaux plutôt que dans des grandes chaines internationales. Pour se restaurer, le même conseil est de mise, surtout qu’au Cambodge, il est relativement facile de trouver des restaurants, des petits cafés et même des stands dans la rue ou ambulants proposant tout type de nourriture, à prix très abordables. Pour les visites, privilégier les visites guidées en tuk-tuk. En plus du côté fun du véhicule, il est certain que les revenus seront directement reversés au guide et au chauffeur.

Aussi, des projets ont vu le jour pour élargir le choix d’activités lors d’un séjour au Cambodge.

Les séjours chez l’habitant.

Pour une immersion totale dans la vie d’une famille cambodgienne, opter pour une ou plusieurs nuits chez l’habitant sera la solution idéale ! Les conditions sont plus ou moins rustiques, selon les villages et les familles d’accueil. Cela permet d’avoir une approche plus complète de la vie quotidienne des Cambodgiens, leur façon de vivre et d’avoir des discussions et des échanges sur des sujets parfois non abordés avec les guides. Ce choix d’hébergement et expérience est disponible dans plusieurs régions. À Siem Reap, des habitants ouvrent leurs maisons sur pilotis dans un village flottant du lac Tonle Sap, d’autres proposent un séjour en maison traditionnelle dans le village à l’abord des temples Roluos, un site archéologique à une dizaine de kilomètres des temples d’Angkor, ancienne capitale de l’empire Hariharalaya. Plus à l’est, près des régions sauvages du Ratanakiri et du Mondolkiri, un village accueille les visiteurs cherchant une expérience immersive. La particularité de ce village est qu’il se situe sur une île du Mékong. Atmosphère calme, rizières, déplacement en charrette à buffles, … Ici nous sommes en pleine campagne cambodgienne et nous découvrons le style de vie des habitants insulaires.

En séjournant chez l’habitant, les revenus sont directement reversés à la famille et réutilisés ensuite dans le village. Nos experts aiment proposer au moins une nuit chez l’habitant à chaque séjour au Cambodge.

Les projets de conservation de la flore et la faune sauvage.

Le Cambodge a une riche biodiversité, la flore est luxuriante, notamment dans les régions reculées à l’est et l’ouest du pays, avec des zones boisées, des mangroves, de la jungle immaculée, un littoral en voie de développement et des prairies ; et la faune sauvage est d’une diversité incroyable comptant éléphants, reptiles, ours, léopards, tigres et buffles sauvages.

Pour les amateurs d’ornithologie, un centre de protection des oiseaux du Tonle Sap favorise la conservation de la réserve tout en maximisant les bénéfices économiques pour les familles locales. Les visites, guidées par un expert certifié, permettent à de petits groupes d’explorer l’exceptionnel environnement naturel du lac Tonlé Sap. Ces excursions apportent des revenus directs aux villageois grâce à divers services locaux (restauration, transport en bateau, artisanat, hébergement). Les oiseaux comme les cormorans, grues, aigrettes, tétras, hérons, pélicans et canards sauvages y font leurs nids.

Malgré les grands projets de déforestation dans le pays, la région de la chaine des Cardamomes reste préservée grâce à des actions d’associations durables et des communautés locales. Deux sites, entre autres, proposent aux voyageurs des hébergements en pleine jungle (tentes de luxe, bungalow ou chambre chez l’habitant) et inclus lors du séjour des randonnées dans la jungle avec les rangers pour profiter de ce que la nature a à offrir et à comprendre l’écosystème de la région et les dangers du braconnage. Un séjour ici inclus la plupart du temps les repas dans les restaurants de la communauté ou chez l’habitant. Les aliments choisis pour les repas sont automatiquement achetés à des fermiers et cultivateurs locaux. Sur le même système que la réserve de préservation de la biodiversité du Tonle Sap, ces projets de conservation de la faune et la flore des Cardamomes assurent une redistribution égalitaire à tous les acteurs du projet.

Les réserves pour la protection des animaux.

Outre le travail des rangers dans les régions des Cardamomes, du Mondolkiri et du Ratanakiri quant à la protection de la faune sauvage ; des centres de protection d’animaux ont vu le jour. Le dernier en date est un centre de protection pour les ours, dans une province limitrophe de Phnom Penh. Les plus fameux sont ceux se focalisant sur les éléphants qui ont été surmenés, voire maltraités, par le tourisme. Il y a deux centres de ce type au Cambodge, un à Siem Reap et un autre dans la province du Mondolkiri. Ces deux lieux sont des sanctuaires de retraite pour les éléphants. Ils ont été réhabilités dans leur environnement naturel et y vivent librement. Ils sont suivis par leur cornac et par des vétérinaires et ont de la nourriture adaptée à leur style de vie et leurs besoins. Dans ces sanctuaires, les visiteurs doivent marcher pour aller à la rencontre des animaux et rester à une distance respectable pour ne pas les déranger. C’est un moment unique, avancer à petits pas dans la jungle tropicale, et tomber sur ces colosses en train de manger des herbes fraiches ou de se rafraichir dans une rivière. Impressionnant, pour les petits comme pour les grands !

Mais encore…

Les Cambodgiens ont le sens de l’entrepreneuriat et du partage, ainsi, beaucoup de petites associations (dont certaines devenues grandes) et de petites entreprises familiales soutiennent les communautés locales, les jeunes, les femmes, via leurs activités et grâce aux liens qu’elles tissent avec les visiteurs. C’est le cas d’une ONG à Battambang qui forme les enfants de la rue aux métiers des arts et du cirque. Le centre de formation est visitable (sans interagir avec les enfants) et les professionnels proposent des spectacles d’une heure le soir à Siem Reap et à Battambang, où tous les bénéfices sont reversés à l’école. Dans un autre style, les plantations de poivres dans la région de Kep et Kampot ont créé un système de soutien aux cultivateurs pour que tout le monde y gagne ; et des écoles hôtelières proposent des repas dans leurs locaux pour former les étudiants à la cuisine et au service.

Nous pourrions écrire des pages sur tous les super projets présents dans le pays ! Au Cambodge, il est très simple de voyager en ayant un impact positif. Attention cependant, car certaines associations en profitent et ne sont pas fiables, les conseils de nos experts seront donc précieux dans le choix des projets à soutenir.